L’intelligence artificielle : quand le robot devient autonome

 

                  Les algorithmes et les logiciels informatisés sont des « mécanismes programmables actionnés sur au moins deux axes avec un degré d’autonomie, se déplaçant dans leur environnement pour effectuer des tâches prévues ». Ces logiciels sont capables de supplanter l’homme dans des tâches intellectuelles et nous y avons de plus en plus recours. Ils interagissent avec les choses du monde et, une fois programmés, ils peuvent prendre des décisions de façon totalement indépendante. Tous les métiers vont être bouleversés par l’émergence de l’intelligence artificielle qui a ses bons côtés : la machine est plus fiable, elle ne peut être perturbée par des émotions, elle ne connaît pas de fatigue physique et on peut suivre tous ses actes. Elle peut dorénavant apprendre et s’adapter à son environnement. Certains craignent que l’émergence de l’intelligence artificielle détruise des emplois. Certes ! Mais combien d’autres, nouveaux, vont-ils être créés ? Il faudra plus d’ingénieurs, de producteurs, de vendeurs et surtout d’entrepreneurs pour voir émerger à grande échelle ces voitures roulant sans chauffeur, ces agents de sécurité en fer et en plastique, ces membres intelligents qui remplaceront des parties de notre corps…

                    Ce sera aussi la fin des délocalisations bien plus destructrices d’emplois : les États, comme l’Allemagne, la Corée du Sud ou le Japon, qui utilisent déjà au mieux l’intelligence artificielle et robotisent au maximum leur société, gagnent en compétitivité, ce qui attire des investisseurs et permet au contraire d’inverser la courbe du chômage ! Ce qui crée vraiment du chômage, c’est de refuser la modernité (vouloir interdire UberPop par exemple) au lieu de trouver des solutions pour aligner juridiquement l’ancienne et la nouvelle économie. Nous sommes à l’aube d’une nouvelle révolution économique majeure, les sociétés qui la refusent risquent de prendre un retard important !

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