Sibeth N’diaye, communicante en chef

        À trente-sept ans, Sibeth N’diaye est la révélation du documentaire sur l’ascension fulgurante d’Emmanuel Macron. Née à Dakar dans une famille politiquement engagée, Sibeth, dont le prénom signifie en diola « celle qui a gagné beaucoup de combats », fait partie de l’équipe fondatrice du mouvement En marche ! À l’époque, elle était attachée de presse du ministre de l’Économie. Avant cela, déjà, elle gérait les relations avec la presse du ministre Arnaud Montebourg.

Sibeth N’diaye a débuté sa carrière au sein du service presse du conseil général de Seine-Saint-Denis. Elle est encartée au parti socialiste depuis 2002. Mais, politiquement, elle se situe comme le président de la République : plutôt au centre. Elle constate elle aussi l’inefficacité des anciens partis politiques et a « le sentiment que les appareils existants ne [réfléchissent] plus sur le monde et ses évolutions ». Active, optimiste, pragmatique et audacieuse, Sibeth N’diaye représente exactement ce qu’il faut pour oxygéner le monde politique français. Nous lui souhaitons le meilleur.

Ce que veulent les femen ?

Notre Dieu est femme! Notre mission est la protestation. Notre arme est le sein nu! Ici naît femen, ainsi commence le sextremisme. 

Toujours au cœur de l’actualité, elles viennent de publier un manifeste, les femen ne cessent de défrayer la chronique. Présentes partout où leurs valeurs sont bafouées, elles sont un vivant rappel du caractère machiste et violent de nos sociétés à l’égard des femmes.

Les femen, pour celles, très peu nombreuses, qui ne connaîtraient pas ce mouvement, est un groupe international d’activistes topless, au corps couvert de slogans et à la tête couronnée de fleurs (couronne de l’héroïne). Son slogan est : « mon corps est mon arme ».

Telles d’intrépides amazones, elles s’entraînent physiquement et psychologiquement (il existe des centres d’entraînement femen, notamment en France) pour accomplir leurs missions et être prêtes à subir des répressions.

Voici leur constat : les hommes dominent l’espace économique, culturel et idéologique dans nos sociétés. La femme est une esclave qui ne contrôle pas son corps.

Contrairement aux corps féminins érotiques ou pornographiques, le corps nu d’une activiste est un symbole antipatriarcal, car la femme en est la propriétaire !

Voici un résumé des revendications des femen :

* Éradiquer totalement la prostitution.

* Détruire toutes les institutions du patriarcat (religieux, politique, culturel…)

* Imposer dans tous les pays la séparation stricte entre le religieux et l’État, qui, seule, peut empêcher les établissements religieux de contrôler la
vie civile, sexuelle et reproductive des femmes.

* Combattre la dictature et tous les régimes qui créent des conditions de vie exécrables pour les femmes.

* Détruire le capitaliste sauvage et promouvoir une société égalitaire.

Leur méthode ? Le sextremisme, c’est-à-dire la dénonciation en tout lieu et à tout moment des systèmes patriarcaux.

Affirmant ne pas recevoir d’aides financières d’institutions politiques, religieuses, lobbyistes… afin de garder sa pleine indépendance, le groupe développe en parallèle du mouvement une petite entreprise de produits dérivés qui permet de financer ses actions. Les femen possèdent à cette fin une boutique en ligne où elles vendent des vêtements logotysés et des objets d’art qu’elles ont elles-mêmes confectionnés.

Extrait du nouveau manifeste qu’elles viennent de publier

 

Là où commence la religion s’arrête le féminisme.
Femen ne fait aucune différence entre les religions qui ne se distinguent que par les noms de leurs divinités, leurs représentations, leurs lieux sacrés, leurs rituels et leurs institutions. Nous les appréhendons dans ce qu’elles ont de commun : le principe de soumission à un dogme. Réfutant l’existence de tout système fondé sur des rapports de domination d’un individu ou d’un groupe d’individus sur un autre, le combat de Femen ne peut pas se satisfaire des attitudes consensuelles à l’égard des institutions religieuses. Loin de nous attaquer à la précieuse liberté depenser, que nous défendons par ailleurs avec vigueur, nous combattons toutes les religions dans ce qu’elles constituent systématiquement des modèles de sociétés concurrents et antidémocratiques où hiérarchie et obéissance absolue sont les maîtres mots.

L’ensemble des systèmes de production qui ont pour cible la marchandisation du corps des femmes et la commercialisation de leur sexualité au coeur d’un marché principalement et d’abord destiné aux hommes constitue un des principaux objets de lutte de Femen. Nous associons à l’industrie du sexe toute activité commerciale où la femme, dépossédée de sa qualité d’être humain libre et indépendant, est réduite à un corps, à une enveloppe matérielle ou à une image utilisée pour satisfaire une vision de la sexualité dominée par les hommes. À travers la prostitution, la gestation pour autrui, la pornographie mainstream et la publicité, la femme se vend, s’achète, s’importe et s’exporte d’un pays à l’autre et devient un bien de consommation à l’échelle mondiale.

Les dictatures se caractérisent par une organisation hiérarchique verticale, autoritaire et violente de la société. Fondées sur un rapport de force primaire entre dominants et dominés, elles enracinent leur puissance politique autour de l’idéologie patriarcale. Au-delà de la répression et de la négation globale des libertés individuelles, l’État autoritaire s’appuie sur une domination économique et sociale de la figure du Père (patriarche). La suprématie du ou des « chefs » à la tête de l’État se prolonge à l’échelle de la famille et de l’intime. Le maintien des femmes dans une dépendance économique, le contrôle de leur corps et de leur sexualité ainsi que la substitution de l’éducation par la propagande font partie des outils idéologiques et politiques utilisés par les régimes autoritaires afin de garantir leur stabilité. C’est parce que l’idéologie patriarcale et les dictatures se complètent et s’alimentent que leur renversement constitue un enjeu majeur du féminisme.

FEMEN : manifeste

Le mouvement des femen doit évoluer

    Le nouveau manifeste des femen n’est pas assez ambiteux

Le mouvement Femen a ses avantages et ses inconvénients ! Nous sommes dans un monde en pleine mutation où l’esprit de groupe est plus important que jamais pour défendre des valeurs.

Les femen l’ont parfaitement bien compris, mais crier dans la rue, le corps nu couvert de slogans (souvent les mêmes), est-il réellement efficace pour lutter contre le patriarcat ?

Si les femen nous font prendre conscience de certaines réalités, on finit par s’habituer à leurs mises en scène qui ne produisent déjà plus le même effet qu’en 2008* ! L’institution doit évoluer ! D’ailleurs, les principales ennemies des femen sont, paradoxalement, les femmes. Ce sont elles qui créent des courants contestataires du mouvement. Par exemple, les antigones affirment que les femen monopolisent et détournent le féminisme.

Les objectifs des femen sont trop complexes et hétérogènes pour les résumer en « Femen contre patriarcat ». Pour être efficace, le mouvement doit renoncer à la partie spectaculaire de ses actions pour devenir un lieu de discussion et d’échange unificateur, basé sur la compréhension des autres points de vue féminins.

De plus, on ne peut pas combattre la charia comme on combat l’industrie du sexe ! On ne peut pas faire triompher le féminisme si on exclut de fait une grande partie des femmes** ! Celles qui ne veulent pas se révolter par exemple !  Si les femen ne changent pas, considérées comme totalitaires, elles ne pourront jamais atteindre leurs objectifs !

* 2008 est l’année de création du mouvement en Ukraine 

** Sortie du nouveau manifeste des femen ( 20 mars 2015)

Extraits du manifeste:

À toutes nos soeurs en lutte.
À la nouvelle génération de femmes qui devront à leur tour se battre pour n’avoir plus jamais honte du sexe entre leurs cuisses et oeuvrer pour un monde de justice et d’égalité.
À toutes les héroïnes anonymes à travers le monde, celles qui s’élèvent contre la violence, l’inégalité, l’oppression, l’humiliation et l’injustice.
À celles qui résistent par un refus, par un cri, par une image, par un mot ou par un geste.
À toutes les femmes qui lèvent leur menton, dressent leur poitrine, et brandissent leur poing.
À nous toutes, fières, courageuses et victorieuses.

(…)

De la conscience politique naît l’engagement, de l’engagement naît l’action, de l’action naît la révolution.

L’idéologie de Femen est un absolu, la quête d’une société idéale dans laquelle la conception binaire et genrée des rapports humains serait abolie et où chaque individu se reconnaîtrait comme l’égal de l’autre. Nous cherchons à dépasser les problématiques individuelles, les spécificités culturelles, politiques, nationales et religieuses. Nous cherchons à émanciper femmes et hommes du carcan sexiste que la société leur impose. Que nos rapports ne soient plus régis que par un seul et unique principe : l’égalité. Nous proclamons l’indivisibilité de l’être humain.

Femen est un mouvement féministe donc humaniste qui s’inscrit dans la lutte contre l’exploitation d’un groupe par un autre. Dès que l’on accorde et légitime les relations de pouvoir, s’instaure un rapport de force violent à l’origine des inégalités les plus intolérables.
Nous plaçons la libération des femmes au coeur de notre engagement, mais également la lutte contre le racisme, l’homophobie, l’extrême droite, le fascisme et l’intégrisme religieux afin de continuer à parcourir les chemins de cette utopie. Nous déclarons la lutte contre chaque forme de domination comme condition sine qua non à toute possibilité d’existence d’un système égalitaire.

(…)

Vous qui êtes femmes, unissez-vous, révoltez-vous, soyez responsables de votre condition, de la condition des autres, et de la condition des prochaines.

Nous sommes la moitié de l’humanité, nous possédons au quart, nous mourrons au double. Mais nous sommes une force redoutable et notre union peut tout changer. Nous sommes courageuses, solides, endurantes, et déterminées, soyons prêtes à nous battre. Soyons prêtes à ne plus souffrir pour ce que nous sommes, mais à souffrir pour ce que nous voulons.

Prenons nos responsabilités maintenant,

Battons-nous,

N’acceptons plus,

N’ayons plus peur,

Révoltons-nous !

Malala, une reine en orbite

 Jonathan Yeo

                « Aujourd’hui, nous savons que l’éducation est notre droit fondamental pas seulement en occident : l’islam aussi nous a accordé ce droit. L’islam dit que chaque fille et chaque garçons doit s’instruire. Dans le Coran, il est écrit que Dieu veut que nous possédions le savoir que nous comprenions pourquoi le ciel est bleu, l’immensité des mers et les étoiles »                                                                                                         Moi, Malala Je lutte pour l’éducation et je résiste aux talibans. 

En orbite entre Mars et Jupiter, l’astéroïde 316201, découvert il y a cinq ans par Amy Mainzer (astronome à la NASA), porte le nom de Malala Yousafzai.

Prix Nobel de la paix 2014, celle qui a publié en 2013 son autobiographie, Moi, Malala, je lutte pour l’éducation et je résiste aux talibans, est engagée depuis son plus jeune âge dans la lutte pour l’éducation des filles. Née en 1997 dans la vallée du Swat au nord-ouest du Pakistan, elle prend un pseudonyme et poste son journal d’une écolière pakistanaise sur un blog de la BBC en langue ourdou. Ce qui faillit lui coûter la vie.

Cet hommage advient au moment où nous apprenons par la BBC que la justice pakistanaise a acquitté huit des dix condamnés pour la tentative d’assassinat dont elle a été victime le 9 octobre 2012. Aujourd’hui Malala gère un fond pour favoriser l’éducation des filles, lancé en 2012 à l’initiative de l’UNESCO et soutenu par le Pakistan.

Amy Mainzer a souhaité nommer l’astéroïde Malala afin d’affirmer que « la science et l’ingénierie sont pour tout le monde ».

 

Claire Heitzler, un amour de pâtisserie !

Vous aimez les pâtisseries ? Nous, on les adore ! Alors, comment ne pas être fan de Claire Heitzler ? L’Alsacienne, qui a grandi à côté du laboratoire de la célèbre pâtissière Christine Ferber, vous charme de son savoir-faire gustatif en composant des pâtisseries, à base notamment de fruits, de vanille, sans trop de sucre, un savant mélange de saveurs et de textures.

Cette jeune fille a su s’imposer dans un monde d’hommes. Formée par le pâtissier Thierry Mulhaup, puis assistante du chef pâtissier Sébastien Dégardin, Claire Heitzler fait ses armes également auprès de Georges Blanc et Alain Ducasse au Beige à Tokyo. Elle exerce son génie au Ritz, avant de devenir chef pâtissier chez Lasserre au côté de Christophe Moret.

Désignée chef pâtissier de l’année par ses pairs dans le guide Gault et Millau 2013, elle recevra son prix des mains du génie pâtissier Pierre Hermé, le Picasso de la pâtisserie en 2014. Une success-story qu’elle doit à sa rigueur, son ambition et son talent ! Toujours en quête d’aventures culinaires, aujourd’hui, Claire Heitzler vole vers de nouveaux horizons, pour le bonheur de nos papilles.

Simone de Beauvoir

  « La femme libre est seulement en train de naître. »

                                                  Le Deuxième Sexe Simone de Beauvoir. 

           Un siècle et demi après la rédaction de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne en 1791,la publication du Deuxième Sexe est un séisme qui divisa fortement la société française, et qui la divise toujours ! Il y a ceux qui crient au scandale et traitent l’auteur de névrosée ou de frigide et il y a celles qui, féministes ou non, prendront pour référence ce livre qui décrit franchement leurs préoccupations : contraception, avortement, masturbation féminine… Pour Simone de Beauvoir comme pour son compagnon, Jean-Paul Sartre, l’être humain n’est pas prédéterminé. Il définit par ses actes sa propre essence. Partant de ce postulat, pour Simone de Beauvoir, il existe entre les sexes masculin et féminin une « structure ontologique commune » ; la domination sociale de l’homme sur la femme est donc purement culturelle. Simone de Beauvoir se met à rêver de femmes totalement libres, égales de l’homme. Le Deuxième Sexe devient la bible de bon nombre de féministes de l’après-guerre. Même s’il fut critiqué par beaucoup d’autres qui pensent que la femme n’est pas « un homme comme les autres » et peut être l’égale de l’homme, tout en ayant une « structure ontologique différente ».

100% pratique! Les parapluies « Simone de Beauvoir  et Little Simone» sont en hommage à cette femme de lettre française, indépendante et libre! Il sublimeront vos tenues minimalistes avec leurs couleurs lumineuses inspirées du drapeau national français. 

                                   

Olympe de Gouges

« Quelles que soient les barrières que l’on vous oppose, il est en votre pouvoir de vous en affranchir ; vous n’avez qu’à le vouloir. »

                                                                      Olympe de Gouges  Montauban 1748 – Paris 1793

Femme de lettres devenue femme politique, pionnière du féminisme, rédactrice de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne en 1791, guillotinée sous la Terreur, un siècle et demi avant la publication du Deuxième Sexe par Simone de Beauvoir, Olympe de Gouges affirme le droit des femmes à décider de leur sort !

Ce carré de soie rend hommage à la plus efficace des féministes du XVIIIe siècle. Olympe de Gouges écrit des pièces de théâtre malgré les critiques de ses contemporains masculins qui pensent, à l’instar de Beaumarchais, qu’« il faut de la barbe au menton pour faire un bon ouvrage dramatique » ! Dans ses œuvres, elle prend la défense de tous les opprimés, et notamment des esclaves noirs dans Zamoré et Mirza ou dans L’Heureux Naufrage. Olympe de Gouges ne souhaite pas la destruction de l’institution monarchique, mais plutôt sa réforme, ce qui lui mettra à dos royalistes et républicains misogynes. Même les femmes critiquent sa liberté de ton et sa méfiance à l’égard du mariage. Olympe dénonce également les dérapages sanglants durant la Terreur : « J’avais toujours cru qu’une goutte versée en fît verser des torrents. Le sang même des coupables versé avec cruauté et profusion souille éternellement les révolutions. » Ainsi, elle s’indigne de l’exécution du roi ! En mars 1793, elle échappe à une agression populaire proche des Girondins. Elle est accusée de conspirer contre la République et, le 3 novembre 1793, quinze jours après Marie-Antoinette, elle est guillotinée.

                                      

Rougui Dia, une étoile gastronomique

 

Risotto de quinoa à la provençale, bar poêlé à la citronnelle, millefeuille de mangue, parmentier de gambas… Voici quelques-unes des recettes de l’excellent chef cuisinier Rougui Dia.

Sa success-story est un conte de fées moderne ! Originaire de Neuilly-Plaisance, Rougui Dia devient l’assistante du chef Sébastien Faré dans son restaurant du XIe arrondissement, Chez Jean. Elle le suit aux Persiennes de Philippe Conticini, puis devient chef de cuisine au 144, restaurant situé au-dessus de la boutique Petrossian. En 2006, elle publie un livre intitulé Le chef est une femme !, puis, en 2013, elle prend les commandes de la cuisine du restaurant Le Vraymonde au Buddha-Bar Hôtel. Lauréate du onzième prix Trofémina 2014 dans la catégorie « restauration », Rougui Dia est une artiste avec qui vous ferez l’expérience de l’excellence culinaire, avec des plats à la touche épicée, une saveur exotique invitant au voyage, et qui stimulera vos sens par le raffinement de sa cuisine.

 

Joséphine Japy, une graine d’actrice !

 

               On a  découvert Joséphine Japy dans la comédie sociale de Gabriel Julien-Laferrière, Neuilly sa mère ! Depuis, l’actrice a bien grandi ! Âgée maintenant de vingt ans, elle a brillé l’an dernier dans le second film de Mélanie Laurent, Respire, où elle interprétait le rôle d’une jeune fille fragile, Charlie, sous l’influence d’une amie manipulatrice. Fille de parents cinéphiles, Joséphine Japy est tombée dans le monde du cinéma dès sa plus jeune enfance et commença le théâtre à l’âge de sept ans. Aujourd’hui, elle mène une vie intense entre « ses cours, ses concours et ses tournages » et poursuit sa troisième année de science politique après une année de classe préparatoire et l’obtention d’une licence d’histoire.

Joséphine Japy souhaite travailler avec des réalisateurs qui l’inspirent, sans limites. Elle ne veut surtout pas qu’on l’enferme dans un genre particulier. Ce qui importe le plus pour elle : incarner et défendre des sujets qui la touchent. Son péché mignon : les « très belles robes » ; ses icônes de la mode sont les mythiques Audrey Hepburn et Grâce Kelly. Sa philosophie : carpe diem, vivre l’instant présent, relativiser et garder la tête froide. Cette it-girl est un savant mélange de beauté, d’intelligence, de maturité et d’élégance. À suivre !