L’ avenir de l’Union Européenne selon Juncker !

Jean-Claude Juncker le président de la commission européenne et Emmanuel Macron  président français souhaitent visiblement aller vers un État fédéral. Ils défendent tous les deux la réforme sur les travailleurs détachés, qui doivent être traités comme les autres travailleurs, et l’Union de la défense.

Voici le regard que Jean-Claude Juncker porte sur l’Union européenne !

Juncker reconnaît que l’Europe, c’est 6 % de la population mondiale, le plus petit continent en termes géographiques et environ 22 % du PIB mondial. Selon lui, l’Europe va devenir moins importante dans les années qui viennent. Il faut s’attendre à ce que son PIB descende en dessous des 20 %. Elle a besoin de collaborer avec les autres blocs de puissance. La seule chance de l’Europe, c’est l’union.

Il affirme qu’il n’y a pas d’accord entre lui et Theresa May et semble ne pas comprendre l’intérêt du Brexit. Quoi qu’il arrive, les Britanniques doivent, d’après lui, accepter la facture de leur départ de l’Union européenne avant que les autres négociations ne commencent.

Pour Juncker, il y aura concurrence entre les régions européennes, il faut donc les financer pour qu’elles soient compétitives et, surtout, complémentaires.

Concernant le CETA, il affirme que rien ne remet en cause les normes européennes. L’Europe serait armée pour faire face aux multinationales américaines bien qu’elle n’ait pas réussi à imposer d’impôt sérieux aux GAFA à cause du Conseil européen.

Selon lui, beaucoup de pays veulent des accords commerciaux avec l’Union européenne pour échapper aux normes américaines et, demain, aux normes sino-américaines. Il parle de l’Australie, du Brésil, de l’Argentine, de la Nouvelle-Zélande, des pays du Mercosur…

Sur le sujet du dumping fiscal (28 paradis fiscaux en Europe), il veut des assiettes d’imposition commune. Mais, d’après Juncker, le Conseil européen n’a pas réussi à se mettre d’accord sur la question. Il veut toujours plus d’Europe, mais les institutions de l’Union européenne et son corpus normatif rendent la prise de décision et donc l’action très difficiles.